La plupart ressemblent à de banales salles de consultations ; certaines en revanche donneraient des frissons dans le dos à n'importe qui. Salles d'opérations, machineries en tous genres, divers traitements sont mis en place pour essayer de couvrir le plus de défaillances mentales possible. La plupart des patients détestent cet étage, qu'ils sont pourtant forcés de côtoyer régulièrement. Il faut dire que les cris de douleur et de folie qu'on peut y entendre suffisent à dissuader même les plus courageux.

Des douches communes, uniquement séparées par genre - un minimum. Que les occupants de l'autre aile se rassurent, les deux bâtiments sont directement reliés par un couloir surplombant la cour, au premier étage. Les douches sont surveillées grâce à un système de caméras surveillances pour éviter les abus de toutes sortes : toutefois, le système n'est pas sans faille. Il paraît que la vapeur d'eau chaude embue parfois les caméras, rendant toute surveillance impossible ...

Ou plutôt "dortoir composé d'un alignement de petites chambres individuelles strictement identiques et tristement vides". Rien n'est fait pour que le patient se sente chez lui et les chambres plutôt sommaires ne mettent pas l'accent sur le confort. Toutes dans des tons très pâles, certains patients ont toutefois tenté de les égayer un peu à renfort de photos et de dessins de proches accrochés aux murs.

Certains patients ont des troubles trop importants pour rester librement avec les autres et représentent un danger, pour eux-même comme pour les autres. Ils sont donc confinés dans des chambres capitonnées relativement dépouillées, et sont parfois autorisés à sortir la nuit, après que le couvre-feu ait ramené les autres patients à leur chambre.