C'est un dimanche d'automne maussade et sous la pluie pour la ville, avec un temps à ne pas mettre le nez dehors. Tout le monde est invité à rester au chaud, ce serait bête de tomber malade en fin de week-end ...AM 4°C - PM 8°C
Kane TOKARAJI - So, just say you love me ♪♫ [100%]
2 participants
Auteur
Message
Kane Tokaraji
Messages : 3 Date d'inscription : 13/11/2015
Sujet: Kane TOKARAJI - So, just say you love me ♪♫ [100%] Sam 14 Nov - 14:08
Kane TOKARAJI
Infos
• Nom & Prénom : Tokaraji Kane. • Surnom : Aucun. • Date naissance (âge) : 20.10.96 (19) • Genre : ♂ • Groupe : Internés. • Emploi : Aucun.
Détails
• Personnage utilisé : Akabane Karma. • Univers : Assassination Classroom • Un avis ? : Bioutiful. • Une question ? : Tu m'aime ? ♥
Physique
Caractère
• Genre : ♂ || Ça, ça veut dire mâle. Un bon mâle bien mignon, et si tu le crois pas tu peux aller vérifier, j'suis sûr qu'il sera pas contre te montrer sa grosse... absence de poitrine. (pervers.) • Nationalité : Japonais. || Ce qui inclut tout ce qu'inclut d'être asiatique ; c'est-à-dire yeux bridés, peau un peu jaunâtre et très pâle mais tout cela dans une beauté excessive ♥ • Taille : 1m70 || Oui, parce qu'en tant qu'asiatique, ne s'appelant pas Murasakibara Atsushi et ne venant pas d'un manga over cheaté de la mort où on montre un type qui fait 1m90, mat de peau avec les cheveux bleus et les muscles saillants en nous disant que c'est un japonais alors que ça se voit très bien que non... Ouaaais, il est pas si grand que ça. • Poids : 52kg || Oui, parce qu'en plus ce type est aussi maigre qu'un anorexique. Mais on lui en veut pas, ça va, il a de jolis.... hm... muscles, on va dire. Donc bon. Et puis de toute façon sous sa camisole, ça se voit pas. • Cheveux : Rouges || Rouges et plutôt courts, atteignant le bas de la nuque et recouvrant de quelques mèches subtiles son visage gracieux et mignon. • Visage : Harmonieux || En effet, bien qu'un peu efféminé, son visage reste plutôt agréable à regarder – dis pas le contraire, je sais que tu bave sur son avatar jeune tourte – et lui donne un certain charme avec ce petit nez un peu retroussé, là. • Yeux : Jaunes || En général, ils sont jaunes, mais il arrive que ce jaune se décline du rouge au gris en fonction des saisons, en général, dans les saisons chaudes, ils virent plutôt du rouge au jaune et les saisons froides, les pigments se disent « bon on y va, à l'année prochaine ! » et ses yeux commencent à griser un peu. • Vision : Très mauvaise || Oui, parce qu'en fait, l'humour de la nature a fait que très rapidement et depuis très petit, sa vision s'est dégradé de loin, mais aussi de près, ce qui fait que son schéma de vision est plutôt compliqué maintenant : < -----| voit |----- • Bouche : Plutôt fine || C'est pas le genre à avoir d'énormes lèvres, lui, il reste au modèle un peu réduit, fin, sans prétention – bon après c'est pas la taille qui compte c'est comment on s'en sert j'imagine – cette blague a été interdite dans déjà trente-deux pays et cinquante-huit états des Etats-Unis – • Voix : Moyenne || Entre le fluet et la voix de barbare, soit plutôt normale en réalité, une voix assez sympathique à entendre mais peu charmeuse, sans vraiment de profondeur. • Musculature : Fine || Pour ne pas dire inexistence, ce serait vexant. Mais allez vous faire des muscles d'acier, enfermé dans une chambre sans rien faire de ses journées. Bon, il est pas dégueu à regarder non plus. • Mensurations : 77 – 75 – 78 || Si vous avez pas compris, en gros c'est juste qu'il met du XS voir S grand maximum, et surtout qu'il a des hanches un peu plus développées que le reste, mais que très légèrement. • Style : Aucun || Ah, maintenant c'est dur de se démarquer avec des habits simplement blancs et une camisole. Forcément, là on atteint le summum du non-style. Mais d'habitude il aurait plutôt tendance à montrer un style un peu chic, toujours accompagné d'une chemise, l'élément principal de son ex-garde-robe.
Des questions ? ♥
(-) Violent || Maintenant, c'est sûrement la première chose que l'on remarquera chez Kane. Peu heureux de s'être retrouvé jeté dans une cellule matelassée, à chaque fois qu'on vient le voir, c'est des morsures et des coups de tête. Après, ce trait de caractère a toujours existé chez lui, mais plus petit, et avec sa politesse il se remarquait moins.
(+) Intelligent || Mais pas que ! Kane est aussi très rusé, et lorsqu'il s'agit de s'arranger avec les gens, il sait y faire. Cependant, sa ruse se couple aussi légèrement avec son absence de morale, qui lui fait faire des choses pas très nettes parfois – et des choses qui conduisent souvent à sa perte, aussi –
(-) Cynique || Ce type est vraiment, réellement, inconditionnellement pénible. Insupportable, même. C'est le genre de sale gosse qui a énormément de répondant et qui déteste qu'on lui fasse fermer sa gueule, alors il trouvera toujours des phrases un peu grinçantes, blessantes et froides pour répondre aux gens, et ça, c'est un côté aussi un peu chiant.
(-) Irrespectueux || Ah, ça. Bon, après, y a toujours un principe d'équivalence. Si vous êtes sympa avec lui et que vous lui cassez pas trop les couilles, il vous traînera pas dans la boue, mais sinon, il loupera jamais une occasion pour vous humilier, publiquement ou personnellement.
(-) Manipulateur || Il est aussi très doué pour jouer avec l'esprit des gens. Très habile dans ses paroles et dans ses actes, il sait assez facilement cerner les gens et apprend très vite de leurs caractères et de leurs actes, ce qui lui permet de jouer un peu au marionnettiste, bien que quelques fois, ça rate. Preuve en est qu'il est interné.
(-) Ennuyé || Problème de toute personne intelligente, c'est qu'il s'ennuie et se lasse vite. Très vite, et ça le rend irritable. Donc allez vous demander, après, pourquoi il vous mord si vous entrez dans sa chambre après qu'il ait passé douze, vingt-quatre, trente-six heures enfermé dans une pièce vide sans pouvoir rien faire de ses mains et de sa tête.
(+) Tsundere || Parce qu'on s'en rend compte après avoir passé beaucoup de temps avec lui, mais en réalité, au fond, ce n'est pas juste un mauvais bougre. Il sait montrer une certaine sensibilité, un côté un peu câlin enfoui tout au fond et gentil, voir même serviable et fragile. C'est l'un de ces aspects inconscients qu'il néglige fortement et n'arrive pas à faire surgir, peut-être par peur ? Aucune idée..
(-) Sadique || Bon, par contre, pour cet aspect-là, il est tout à fait conscient. Il adore voir les gens souffrir et ça le rend un peu flippant des fois, meurtrier, il s'est déjà exercé sur quelques personnes dont la première fut très tôt dans sa jeunesse. Mais que voulez-vous, il y a ceux qui jouent aux petites voitures, et ceux qui jouent avec des lames.
• Sinon, à part ça, c'est quand même un gosse assez bien éduqué quand il le veut bien, qui connaît la valeur des choses et juge pas trop les gens – évidemment, lui il est pire ptdr. C'est un peu le genre de garçon un peu agnostique, qui croit quand même un peux au surnaturel et dans certaines mythologies, même si la plupart du temps il reste très terre-à-terre. Son rêve le plus fou, c'est sans doute de quitter ce foutu hôpital et de s'enfuir de cette ville de merde, de plus entendre cette voix qui le harcèle et de, pourquoi pas, se venger de tous ces abrutis de médecins. Il en est venu à détester les médecins, lui qui, auparavant voulait travailler dans la médecine psychologique. Pourtant, malgré ça, il reste convaincu – ou du moins il essaie de se convaincre – qu'il sortira bientôt et que ce n'est qu'une affaire de jours, ou d'heures, pour peut-être ensuite reprendre ses études là où elles devaient commencer.
Parce que y en a vraiment marre des repas fades du self et de sa camisole...
Histoire
Jour 26. (carnet de l'hôpital) Je marque ça, mais je ne sais pas vraiment depuis combien de temps je suis ici, je crois même que cela fait déjà plus de quelques mois. C'est le seul moment où j'ai pu écrire depuis le vingt-cinquième jour. Je n'en peux plus. C'est de la torture. Ils disent que c'est pour mon bien, mais c'est faux. La seule chose qui me serait profitable actuellement, ce serait de sortir d'ici, de quitter cette ville et de ne plus revoir ces maudites blouses blanches, ces maudites seringues et ces maudits coups de pieds. Je souffre, et je souffre encore plus de le dire. Je me sens faible, et j'ai envie de quelqu'un pour m'aider. J'aimerais envoyer mon cahier par la fenêtre pour que quelqu'un le lise, pour que quelqu'un me sauve, mais ils ne les ouvre pas. Il n'y a pas de poignée aux fenêtres, et surtout, dans ma chambre, il n'y a pas de fenêtre.
Elle ne veut pas se taire...
11.01.02. (premier journal) Chère Nelly,
Je m'appelle Kane, j'ai cinq ans. Maman m'a dit de m'entraîner à écrire alors je le fais. Ma maman s'appelle Ayami, et je n'ai pas de papa. Enfin, maman m'a dit que je n'en avais pas. Mes copains à l'école disent que c'est trop bizarre, mais moi je trouve ça normal. Sinon j'ai pas de frère et sœur, mais j'ai des cousins, ils s'appellent Usui et Zero ! C'est des jumeaux. Maman m'a dit que c'était parce que la cigogne avait apporté trop de bébés et que du coup elle avait laissé les plus ressemblants à mon tonton. Mon tonton il est docteur, je rêve aussi de devenir docteur, ça doit être trop cool. Là, je suis en primaire parce que j'ai sauté une classe, normalement je devrais être en maternel. Maman dit que c'est parce que je suis un sourd doué. Je comprends pas vraiment pourquoi elle dit ça, parce que j'entends bien, mais elle dit que je suis doué, donc je suis plutôt content. J'ai quelques copains à l'école, mais ils disent que je suis une grosse tête. C'est pas sympa comme surnom, mais bon on rigole bien.
A demain !
25.11.02. (troisième journal)
Chère Nelly,
Mes cousins sont venus vivre avec moi et maman. Maman m'a dit que c'était parce que leur maman était partie pour un long voyage et tonton aussi. Elle m'a dit de ne pas leur poser de question. Elle est vraiment pas gentille. Elle m'a demandé de prêter ma chambre et en plus quand ils sont arrivés, ils étaient méchants alors j'ai été méchant à mon tour mais maman ma giflé. J'ai pas envie qu'ils me remplacent, je les trouve nuls. La cigogne aurait du les laisser tomber dans l'eau pour qu'ils se noient, c'est vraiment des cons ! Je les déteste de toute façon, je voudrais qu'ils meurent ! Je veux plus partager ma chambre, de toute façon leurs parents pouvaient les emmener non ? Ils avaient qu'à y penser, moi j'veux pas qu'ils dorment dans MA chambre !
J'entends Zero monter...Je te laisse.
02.10.06. (douzième journal)
Chère Nelly,
Aujourd'hui, mes copains ont été méchants. Ils ont dit que maman c'était une pute parce que j'avais pas de papa, et ils ont dit aussi que mon oncle c'était un monstre, parce qu'il avait tué des gens. Ils m'ont même frappé, et ils ont cassé mes affaires. J'ai pas pleuré, mais ça m'a énervé. Usui m'a dit de leur montrer qu'on insultait pas un Tokaraji, alors j'ai caché des ciseaux dans mon sac. Demain j'irais en tuer un. Ils méritent de crever de toute façon. 03.10.06. (douzième journal)
Chère Nelly,
J'en ai tué un. Je l'ai attiré dans un bois après l'école pour lui montrer quelque chose. Il m'a suivi, c'était celui qui a été le moins méchant avec moi, mais c'est aussi celui qui me faisait le plus confiance. Je l'ai attiré dans la forêt et j'ai fais semblant de lui montrer un truc. Je lui ai planté les ciseaux dans le dos et dans la nuque parce qu'avant-hier j'avais fouillé dans les cours d'Usui – lui aussi veut devenir médecin – et j'ai regardé un schéma de l'intérieur. Je me disais qu'il ne fallait pas que quelqu'un me voit, alors j'ai vite fait tomber son corps dans une espèce de lac boueux et profond. J'ai balancé quelques feuilles et je me suis enfuit après avoir changé de chemise et avoir caché le sang par terre. J'avais vu ses yeux, surpris et sa douleur au fond de sa pupille. C'était très étrange...
J'ai aimé ça.
25.10.06. (douzième journal) Chère Nelly,
Aujourd'hui, Zero est parti. Enfin, il est revenu. Il était parti trois semaines parce qu'il s'était disputé avec Usui puis est revenu en criant sur ma mère. Elle a pleuré parce qu'il est parti en l'insultant. Il a dit pleins de choses et du coup j'ai compris que finalement leur mère n'était pas réellement en voyage. Elle est morte dans un incendie, et mon oncle est en prison. Ca a pas choqué Usui, mais par contre maman pleure beaucoup. Je suis allé lui faire un câlin et elle m'a prit dans ses bras, il est vraiment nul mon cousin, il a fait pleuré ma mère. Pourtant je comprends pas, entre lui et Usui, c'était quand même lui le plus gentil. Je crois qu'il se droguait. Je l'aimais bien, ça va faire bizarre maintenant sans lui. 10.12.09. (vingt et unième journal)
Chère Nelly,
Aujourd'hui, Usui m'a frappé. Ça m'a énervé, vraiment énervé. Je me suis battu avec lui, en fait. En vrai, j'ai perdu. J'avoue, physiquement c'est lui qui gagne. Je sais même plus pourquoi on s'est disputé au départ, mais je lui ai envoyé un coup de genou dans l'entrejambe, et on a commencé à se battre, violemment. J'ai le poignet gauche cassé et j'ai une atèle et mon épaule droite s'est déboîté. Ça m'a fait un mal de chien. Vivement qu'il parte cet abruti. Je le déteste tellement.
30.08.10. (vingt-troisième journal)
Chère Nelly,
Usui est parti. Ça fait du bien. Enfin seul. Enfin, il reste ma mère, mais je suis quand même seul dans ma chambre maintenant. Je n'ai plus de nouvelles de Zero depuis qu'il s'est barré, mais je m'en fous. Là je savoure d'être enfin seul. Surtout qu'on se battait souvent avec Usui, j'ai pleins de cicatrices, maintenant. Maman désespérait un peu. Maintenant que tout est fini, je suis plutôt soulagé, je peux faire ce que je veux, quand je veux, où je veux et puis plus personne ne me cassera les couilles. Je vais entrer au lycée cette année, je compte m'orienter après, en psychologie. Usui va devenir médecin lui, j'ai pas vraiment envie de suivre ses traces, puis la psychologie, c'est vachement intéressant.
27.06.15. (trente-huitième journal) Chère Nelly,
J'ai décidé de déménager pour mes études, dans une autre ville. Une ville plutôt sympa et qui proposait une filière de psychologie dans un centre de formation, loué pour ses bons résultats. Je me suis laissé tenté par ça, et par les loyers peu cher et je suis allé m'y installer. Catastrophe. A peine installé, j'ai juré entendre une voix lorsque je suis entré dans mon appartement. Une voix féminine, gloussante. Ca m'a tout d'abord étonné, puis agacé. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Cela fait deux jours que je suis installé, et elle continue à me parler, là, même pendant que j'écris. Elle est agaçante, et très jalouse. Elle s'appelle Mirai.
Cette ville est étrange.
04.07.15. (trente-huitième journal)
Chère Nelly,
Cela fait une semaine que Mirai est là. En sortant de la ville pour aller boire un café avec ma mère elle s'est arrêté. Je ne comprends pas. Dès que je suis revenu, elle en a fait de même et m'a assailli de reproches et de cris pour l'avoir abandonné et être allé prendre un café avec cette « pute ». Je lui ai expliqué, elle n'a rien voulu entendre. Je lui parle en chuchotant quand je le peux, j'ai peur qu'on croit que je suis fou. J'ai déjà vu, il y a deux jours, une femme se faire emmener parce qu'elle clamait entendre des voix. Je crois que je ne suis pas le seul, et je crois surtout que ça vient de cette foutue ville.
Cette ville va me rendre barge.
30.07.15. (trente-huitième journal)
Chère Nelly,
J'ai tué quelqu'un aujourd'hui. Elle m'a rendu fou, complètement timbré, ça y est. J'ai flirté avec une fille il y a une semaine, peut-être deux. Elle m'a crié dessus, n'a pas arrêté de me harcelé pour que je la laisse. A force de lui dire non, elle m'a harcelé pour que je la tue. Crois-moi, Nelly, je suis faible, et mon dieu, je parle à un journal. Je n'ai aucun ami, ici. Je n'en avais jamais eu avant non plus, certes, mais là je me sens d'autant plus seul qu'elle reste là à me harceler. Je me sens isolé, j'ai tranché la gorge à cette fille qui me plaisait, j'ai caché le cadavre dans une poubelle dans la panique. Je ne suis plus moi-même, je deviens réellement fou. Je veux qu'on m'aide, par pitié. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils me jettent en taule après m'avoir retrouvé. Je n'ose plus passer par la rue où je l'ai caché, j'ai l'impression que tout le monde le sait. Pourquoi ça n'a pas été aussi simple que quand j'avais dix ans.
12.08.15. (trente-huitième journal) Chère Nelly,
On m'a retrouvé, je n'ai pas osé nié. En voyant mon nom de famille, ils se sont dit qu'ils étoufferaient l'affaire. Je vais être puni. En interrogatoire, je n'ai pas eu d'autre choix que d'avouer l'entendre, j'espérais peut-être qu'on m'accorde grâce, je suis vraiment con. On n'accorde jamais grâce aux criminels, quel qu'il soit. Quand j'ai avoué, ils se sont regardé. Ils avaient déjà l'air de savoir ce qu'ils allaient faire de moi, maintenant. Je suis là, enfermé, derrière des barreaux, dans une cellule qui pue la pisse et dont le lit, dégueulasse et dur est tâché de sperme. C'est dégueulasse. Comment j'ai pu me retrouver dans une situation pareille.
Et elle me parle encore...
17.09.15. (trente-neuvième journal)
Chère Nelly,
Ils ont décidé de m'interner ce soir. Tout à été très flou, je ne sais même pas si c'est très légal ce qu'ils ont fait. J'ai encore une heure, je peux ramener des affaires de toilette et des habits. Je n'ai pas droit d'amener de téléphone, d'ordinateur, d'objet coupant, de corde, de ceinture ou même de lacet. C'est totalement ridicule. J'ai l'impression que c'est une blague. Je vais être interné en hôpital psychiatrique, alors qu'en ce moment même je devais être en cours pour devenir psychiatre ou médecin ici. Les rôles se sont inversé. J'espère pouvoir encore te parler, là-bas. Jour 1. (page 1, carnet de l'hôpital)
Nelly,
Ce n'était qu'un mensonge grotesque. Je n'ai aucune affaire personnelle, ce n'était que pour me tenir calme. Je ne sais plus depuis combien de jours je suis ici, et honnêtement je ne vais pas le savoir, donc je vais appeler ce jour, le jour un. Ils m'ont mit dans une cellule, et même s'ils appellent cela une chambre, ce n'est rien d'autre qu'une cellule. Les murs et le sol sont capitonnés, peut-être pour m'éviter de me suicider, et tout ce qu'il y a ici, c'est un lit. Pas de fenêtre, rien. Un néon, une porte, un lit, quatre murs et un sol capitonnés de merde. Il y a des caméras, aussi. J'oubliais ces putains de caméras. La première fois que je me suis réveillé là-dedans, j'ai hurlé. On m'avait drogué après m'avoir fait faire une visite médicale, puis je m'étais endormi, et réveillé dans cette pièce sordide, toute blanche, dans une tenue blanche et maintenu par une camisole fermée. Ils ont jugé que j'avais un comportement hostile, violent. Évidemment. De toute façon, j'ai envie de tous les tuer, alors c'est pas plus mal si je reste ici. Je n'entends ici, que la voix de Mirai. Rien d'autre. C'est silencieux, morbide. Quand on ouvre la porte, c'est pour venir me donner à manger ou me donner la permission de sortir la nuit, quand j'ai été sage. C'est là que je t'écris. On m'a donné un nouveau carnet sur ma demande, et un stylo, et un gardien me surveille dans une salle qui est dite « de jeu ». Je ne veux pas qu'il voit ce que j'écris, et lorsque je le fixe, il me menace du regard.
Je dois y aller.
Jour 8. (page 8, carnet de l'hôpital)
Nelly,
Ma vie n'est qu'un lamentable échec. J'ai l'impression de ne plus rien valoir, je deviens encore plus fou. Moi qui m'était promis un avenir brillant, je me morfonds dans une monotonie de noirceur dont les seuls lueurs sont celles que j'entrevois depuis les fenêtres de la salle de jeu, les étoiles. Je rêve de m'échapper. Si seulement je le pouvais. Ils me frappent, parce que je leur répond mal. Et lorsque je leur répond mal, je suis renvoyé dans ma chambre et je ne peux plus sortir. Je souffre. Je voudrais que ça s'arrête, être en cours, briser ce quotidien. Je ne sais pas si c'est vraiment le huitième jour que je t'écris, en tout cas je n'ai pas pu écrire avant. Je me défends souvent, et ça me trahit, je reviens au point de départ, coincé dans une camisole, entre quatre murs blancs. Je commence à deviner le principe des capitons de la cellule. J'ai envie de me tuer, des fois. Ils m'en empêchent. Mirai me parle tout le temps, je commence presque à apprécier sa compagnie, elle est douce, dorénavant.
Jour 15. (page 15, carnet de l'hôpital)
Nelly,
Aujourd'hui, j'ai eu le droit à ma première visite dans une salle de soin. En arrivant à l'étage correspondant, j'ai entendu des hurlements. J'ai mal, Nelly. Je souffre énormément. Ils m'ont électrisé. Très fort, pour voir si ma voix partait. Sous la pression, j'ai avoué que oui, et ils n'ont pas été convaincu, les électrodes placées sur mes tempes leur indiquaient le contraire car l'activité du lobe temporal comportant les aires auditives restaient en activité sur leurs ordinateurs bien qu'ils m'aient assourdi avec un casque. Je n'en peux plus. Je voudrais qu'elle se taise. Ils savent que je lui répond dans ma chambre, il y a des caméras. J'en ai marre. Je veux qu'on me vienne en aide putain. J'ai envie de tous les tuer. JE VAIS TOUS LES TUER. Jour 22. (page 22, carnet de l'hôpital)
Nelly,
Je veux mourir. C'est de plus en plus dur, ils me torturent, je te le jure. J'ai mal. J'ai super mal. Je me sens humilié, pire qu'un chien, pire qu'un cadavre. Quand je me vois dans les reflets de la vitre de la salle de jeu, je vois un déchet, même plus un homme. Mes accès de colère diminue, mais ma fierté me fait recommencer lorsque la situation s'améliore. Je suis un con fini, et Mirai ne m'aide pas. Elle a très bien compris que si je sortais de cet asile, je m'en irais de cette ville et elle ne pourra plus m'emmerder. Je n'en peux plus. Je veux que quelqu'un m'aide...Un jour je les tuerais tous...
Sujet: Re: Kane TOKARAJI - So, just say you love me ♪♫ [100%] Dim 15 Nov - 19:27
Modération par Adam
Motif : Validation
Bon après avoir lu les pavés que tu m'as marqué, je suis au grand regret de t'annoncer que ça ne va pas du tout et que- oui bon ok maggle. C'est parfait évidemment %D J'ai pas grand-chose à dire, tout est bon, pas trop de fautes, Kane a l'air rigolow lel je suis bien contrer qu'il mon montrer son absence de poitrine ptdr bref du coup ! Je te mets ta couleur sur le champs, et tu peux :